“Plus on grandissait, plus le nombre de choses à posséder semblait grandir lui aussi.”
Roman d’apprentissage au coeur des plaines de Mongolie, un monde fascinant où l’amour d’un chien est aussi fort que l’amour pour n’importe quel être humain. Une lecture lente et attentive est nécessaire pour comprendre les sentiments décrits, car même les plus anodins revêtent une importance gigantesque aux yeux du narrateur : un enfant qui apprend à grandir.
Roman - 2004
En racontant son enfance en Mongolie, dans le Haut-Altaï, Galsan Tschinag transporte le lecteur dans un monde fascinant où les coutumes séculaires des mongols cohabitent tant bien que mal avec un régime communiste. Un texte court et simple au charme subtil qui nous introduit dans des relations avec la nature, les dieux, la famille ; un auteur contemporain dont le livre s’inscrit dans la lignée de Dersou Ouzala.
Galsan Tschinag
Galsan Tschinag est né en 1944. Il descend d’une famille de chamans touva et passe son enfance dans les steppes. Après avoir passé son bac dans sa ville natale, il se rend à Leipzig en RDA en 1962 grâce à un programme d’échanges entre pays communistes. Il y étudie la germanistique et Karl Marx à l’université puis écrit un mémoire sur Erwin Strittmatter. En 1968 il retourne en Mongolie en tant que professeur d’allemand à l’université d’État de sa région d’origine. En 1976 il lui est interdit d’exercer son métier pour des raisons politiques. Il devient alors commentateur et lecteur dans une maison d’édition ainsi que traducteur, jusqu’en 1987. Il est maître de conférences 12 heures par jour dans les quatre universités de Mongolie. En 1980, il pense être près de mourir, après qu’on lui a diagnostiqué une maladie cardiaque. Son activité principale est celle d’écrivain jusqu’en 1991.
Galsan Tschinag. (2022, janvier 22). Wikipédia, l’encyclopédie libre. Page consultée le 14:36, janvier 22, 2022 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Galsan_Tschinag&oldid=190123804.
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